Le rythme de la détérioration de la confiance des consommateurs en Italie a augmenté en Septembre pour atteindre son niveau le plus bas en six mois, et le sentiment de secteur des affaires a chuté au niveau le plus bas en près d’un an, selon les résultats d’une étude de l’office italien de statistiques.
La confiance des consommateurs a reculé à son plus bas niveau en six mois pour s’établir à 105,4 en septembre, contre 106,5 points le mois précédent et les économistes s’attendaient à ce que l’indice chute à 105,5 points.
Les données montrent également que l’indice combiné de confiance des affaires a chuté à 104,9 en septembre, contre 106,7 le mois précédent, et c’est la valeur la plus faible depuis octobre de l’année dernière, lorsque l’indice a atteint 104,9 points.
Parmi les composantes de l’indice, tous les secteurs ont enregistré une baisse en septembre, à l’exception du secteur de la construction.
L’indice mesurant le sentiment des employeurs s’est détérioré pour atteindre un creux de 96,4 points en 34 mois, contre 97,7, et pour le secteur de la construction, l’indice a légèrement augmenté de 160,2 points à 160,9.
L’Italie ne pourra atteindre un déficit budgétaire inférieur au niveau fixé par l’Union européenne qu’en 2026, retardant ainsi un objectif précédent et risquant une confrontation avec Bruxelles.
Le gouvernement italien de droite a retardé d’un an la réduction du déficit sous la limite de 3% du PIB de l’UE, selon un plan budgétaire approuvé par le gouvernement italien mercredi soir, et le bloc devrait réimposer la limite en janvier.
Le plan budgétaire souligne que la Première ministre Georgia Meloni a confronté des défis liés à l’équilibre entre les promesses de réduction des impôts et la détérioration de la croissance économique.
Dans le cadre du plan budgétaire, le gouvernement cible un déficit budgétaire plus large que spécifié pour l’année en cours et l’année à venir, et la ministre des Finances a déclaré qu’il est prévu que le déficit budgétaire atteindra 5,3% en 2023 du PIB, contre 4,5% précédemment, et pour 2024, on s’attend à ce que le déficit sera de 4,3%, pa rapport à l’objectif de 3,7% en avril.