L’Union européenne recherche des allégations de violations anticoncurrentielles du domaine des puces utilisées dans l’intelligence artificielle, marché dominé par « nvidia ».
Des personnes connaissant le sujet ont expliqué que la Commission européenne recueille de manière informelle des opinions sur l’existence de pratiques abusives potentielles dans le secteur pour les GPU, afin de déterminer la nécessité d’une intervention future, et l’enquête précoce pourra ne jamais mener à une enquête officielle ou à des sanctions.
Il s’agit d’une répétition d’une enquête similaire menée par les autorités françaises, qui ont interrogé les acteurs du marché sur le rôle clé de « nvidia » dans l’activité des puces d’IA, la politique de prix, la rareté des puces et leur impact sur les prix.
Cette décision de la part des forces de l’ordre responsables de la concurrence dans le conglomérat unifié intervient après que le contrôleur de la concurrence français ait annoncé plus tôt cette semaine qu’il avait perquisitionné les bureaux d’une société soupçonnée d’être impliquée dans des pratiques anticoncurrentielles dans le secteur des cartes graphiques, et le « Wall Street Journal » a précédemment rapporté que nvidia était la cible d’une introduction par effraction à Paris.
Le rôle dominant d’NVIDIA dans la fourniture de puces pour les tâches d’IA est soumis à une enquête réglementaire rigoureuse, les GPU de la société qui étaient au départ communs dans les jeux vidéo, sont essentiels pour les nouveaux systèmes utilisés pour former de grands modèles de langage et d’autres types de logiciels d’IA.
L’Autorité française de la concurrence n’a pas été en mesure de confirmer qu’NVIDIA avait fait l’objet de perquisitions cette semaine et les représentants des ministères des Finances et de la Transformation numérique de la France ont refusé de commenter l’enquête.
Si une future enquête antitrust officielle est ouverte au sein de l’UE, les entreprises accusées de violations seront soumises à des ordonnances de modification de leurs pratiques et à des sanctions s’élevant à 10% du revenu annuel de leurs activités au niveau mondial.