Les États membres de l’Union européenne ont approuvé lundi une législation qui double presque la part du bloc des sources d’énergie renouvelables d’ici 2030.
Les députés européens ont adopté cette législation à la mi-septembre et le feu vert donné par le Conseil de l’UE ouvre la voie à son entrée en vigueur.
Cela intervient deux semaines avant l’annonce d’un nouveau paquet proposé par Bruxelles pour soutenir le secteur éolien.
Le texte adopté à la suite d’un accord de fin de mars entre le Parlement européen et les États membres fixe l’objectif contraignant d’utiliser au moins 42,5% d’énergies renouvelables dans la consommation européenne d’ici 2030, contre environ 22% actuellement.
La nouvelle législation accélérerait les procédures d’octroi de licences avec la création de « zones désignées », où les autorités nationales seraient tenues d’approuver de nouvelles centrales d’énergie renouvelable dans un délai maximum de 12 mois.
Dans le secteur des transports, les pays devront soit réduire l’intensité des GES de 14,5% grâce aux sources d’énergie renouvelables, soit réduire la consommation d’énergie provenant des sources d’énergie renouvelables dans le secteur à 29%.
À terme, en 2030, chaque pays de l’UE devra produire au moins 42% de l’hydrogène de l’industrie à partir de sources d’énergie renouvelables.
L’accord offre également une flexibilité aux pays possédant des complexes nucléaires capables de produire de l’hydrogène sans carbone, leur permettant de réduire de moitié l’objectif d’hydrogène vert, à condition que la part de production d’hydrogène des combustibles fossiles ne dépasse pas 23% de leur consommation.