La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré aux ministres des Finances de la zone euro que la Fondation surveillait les prix du pétrole en prévision de tout impact du conflit entre Israël et le Hamas sur l’inflation.
Le déclenchement du conflit au Moyen-Orient a été accueilli avec une réaction silencieuse sur les marchés, bien que certains analystes disent que l’escalade pourra pousser le prix du pétrole à 100$ le baril.
Les prévisions d’inflation de septembre de la Banque centrale européenne, qui prévoient que la croissance des prix à la consommation ralentira à 2% en 2025, sont fondées sur une estimation du prix du pétrole de 82,7$ le baril cette année, après quoi les prix chuteront à 77,9$ en 2025.
Lagarde a déclaré lors de la réunion, à laquelle a également participé la secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, que le risque de hausse des prix du pétrole affectera l’Europe et les États-Unis.
François Villeroy de Gallo, membre du conseil d’administration de la BCE, a confirmé la semaine dernière que les décideurs monétaires faisaient attention aux prix du pétrole, mais qu’il y a encore une nette tendance à la baisse de l’inflation et que le point important était de savoir si le conflit se développera.