Le groupe « Orano » a l’intention de dépenser 1,7 milliard d’euros (1,8 milliard de dollars) pour développer une usine d’enrichissement d’uranium dans le sud de la France, où les pays occidentaux cherchent à réduire leur dépendance au combustible nucléaire russe.
Dans un communiqué, Orano a expliqué que cet investissement stimulera la production à la installation « George’s Besse 2 » de plus de 30%, notant que le site traitera suffisamment d’uranium pour produire d’énergie nucléaire suffisante pour couvrir les besoins de quelque 120 millions de ménages chaque année.
Les États-Unis et l’Europe se sont abstenus d’imposer des sanctions au géant nucléaire russe « Rosatom » de peur de mettre en danger l’approvisionnement en énergie de centaines de millions de personnes, malgré cela, ces pays coupent de plus en plus leurs liens avec le Kremlin, qui limite les flux de gaz naturel vers l’Europe après son invasion de l’Ukraine.
« Rosatom » est la plus grande entreprise d’enrichissement d’uranium au monde, représentant 43% de la capacité de production totale, suivie par Urenco « un groupe anglo-néerlandais-allemand » avec une part de 31%,suivie par « China National Nuclearcorp » avec 13% et Orano avec 12%.
Le président d’Orano « Claude Imauven » a déclaré : « dans le contexte géopolitique actuel, le renforcement des capacités d’enrichissement vise à renforcer la souveraineté de l’énergie occidentale en France, et la décision d’Orano répond aux exigences de nos clients en matière de sécurité d’approvisionnement, s’attendant à ce que la production commencera à partir de 2028. »