Les prix du gaz naturel en Europe chutent avec des prévisions météorologiques modérées jusqu’à la fin du mois, en outre les craintes d’une escalade du conflit au Moyen-Orient ont été inversées.
Les contrats futurs considérés comme le premier indice des prix du gaz en Europe reculent de 6,4% lundi, cependant, ils sont encore environ 30% plus élevé qu’avant le début du conflit au Moyen-Orient, et les commerçants surveillent de près l’évolution de la région.
Il est prévu que la plupart des pays européens auront un temps plus doux que la moyenne au début de novembre prochain, selon une note quotidienne de « Maxar Technologies », et Les stocks quasi-finis assurent également la stabilité du marché, mais la demande reste plus faible que d’habitude après que la crise énergétique de l’année dernière a contraint les entreprises et les ménages à rationaliser leur utilisation.
Les négociants se concentrent également sur la récente vague de nouveaux accords d’offre de GNL à long terme, qui reflètent une prise de conscience croissante que la demande de gaz restera plus longtemps que prévu jusqu’à ce que la dépendance aux énergies renouvelables soit terminée.
Dans ce contexte, l’italien Eni a signé un accord d’approvisionnement en GNL de 27 ans avec le Qatar, à la suite d’un accord similaire conclu la semaine dernière entre Shell et le Qatar pour acheter et fournir du gaz naturel aux Pays-Bas.
D’autre part, les contrats futurs pour le mois le plus proche aux Pays-Bas ont chuté de 4,88% à 48,62 euros de MW/h à 08:48 d’Amsterdam.