La BCE a déclaré que les banques de la zone euro ont encore resserré les normes de crédit au troisième trimestre en raison de la hausse des taux d’intérêt et de la détérioration de la situation économique.
Malgré que le rythme ait peu chuté, les banques ont continué à resserrer les lignes directrices internes et les normes d’approbation des prêts aux entreprises, selon l’enquête de la BCE sur les prêts et des normes plus strictes ont également été imposées sur les prêts hypothécaires et autres prêts à la consommation.
La BCE a déclaré : « les perceptions de risques élevés des perspectives économiques et de la situation des emprunteurs, la faible tolérance au risque et la baisse des liquidités des banques ont contribué au resserrement des dons de prêts. »
L’enquête trimestrielle donne une idée de la force du resserrement monétaire sans précédent de la BCE pour réduire les prêts, c’est le principal outil par lequel les responsables cherchent à ramener l’inflation à 2% sans entraver l’économie en difficulté.
Alors que les responsables de la politique monétaire ont indiqué qu’ils suspendront les hausses de taux d’intérêt cette semaine après 10 hausses consécutives, ils avertissent que l’impact significatif de ces mesures reste à voir dans l’économie, Il faudra entre 12 et 18 mois pour que les effets des changements de politique économique se fassent pleinement sentir sur l’économie, et l’impact dans le secteur bancaire a été remarquable.
La Centrale européenne a souligné que le resserrement net cumulé des normes de crédit depuis 2022 a été significatif, ce qui correspond à la forte faiblesse persistante de la dynamique de prêt, dans le même temps, la demande de crédit des entreprises et du secteur familial a continué de baisser fortement, bien qu’elle contienne plus que dans les chapitres précédents, la baisse a encore dépassé les attentes des banques, selon l’enquête.
Les mesures prises par la Banque centrale européenne pour réduire sa liste de situation financière (en permettant à une partie de son portefeuille d’obligations de s’accumuler et l’expiration de prêts bon marché à long terme) ont contribué à la détérioration de l’environnement des prêts et les effets pourront s’intensifier au cours des six prochains mois.