Les prix du pétrole se dirigent vers leur deuxième perte hebdomadaire alors que la guerre entre Israël et le Hamas reste sous contrôle, avec des signes de faiblesse de la demande.
Le pétrole brut Brent s’est stabilisé à près de 87$ le baril, après avoir augmenté de 2,6% jeudi en raison de l’affaiblissement du dollar et de l’allusion de la Fed à l’arrêt de sa politique de resserrement monétaire, tandis que le prix du brut WTI dépassait légèrement 82$ le baril.
Cependant, des risques restent à l’horizon en raison du risque de la propagation potentiellede du conflit dans d’autres États et de son impact sur les marchés pétroliers.
Vivek Dar, analyste à la banque australienne « Commonwealth », a écrit dans une note que « toute implication directe de l’Iran dans la guerre entre Israël et le Hamas portera d’abord les futurs contrats pour Brent à 100$ le baril. »
Les prix du pétrole ont perdu la majeure partie de leur prime de guerre depuis le déclenchement des affrontements, car le conflit n’a pas encore mis en péril l’approvisionnement de la région du Moyen-Orient, qui fournit environ un tiers de la production mondiale de pétrole.
La guerre a jusqu’à présent déplacé l’attention des marchés vers les craintes de la demande, puisque l’activité manufacturière s’est à nouveau contractée en Chine (le plus grand importateur de pétrole brut) au cours du dernier mois, selon les données publiées cette semaine, tandis que la demande de carburant continuait de baisser et que les stocks de pétrole brut augmentaient aux États-Unis.
La demande de diesel dans certains pays européens a également montré des signes d’affaiblissement, avec une baisse des ventes en Espagne, au Royaume-Uni, en Italie et en France en septembre dernier.