Dans le cadre de la chute de l’inflation plus rapide que prévu et des perspectives économiques sombres, les marchés cherchent des indices sur le moment où les coûts d’emprunt dans la zone euro pourraient commencer à baisser à mesure que les banques centrales se réuniront cette semaine.
Il est prévu que la BCE maintient les taux d’intérêt inchangés le jeudi 14 décembre, pour la deuxième fois consécutive, alors que les décideurs font une pause après une série historique des hausses pour dompter les prix élevés.
Mais tout le monde verra si la BCE donnera des indications sur le moment où les coûts d’emprunt commenceront à baisser.
Les prévisions indiquent que l’intérêt restera à son niveau actuel jusqu’en juin, puisqu’il est prévu que la banque centrale effectuera sa première réduction de trois points de bénéfices.
Les paris ont augmenté depuis que l’inflation dans la zone euro a ralenti plus rapidement que prévu à 2,4% en novembre, c’est son niveau le plus bas depuis plus de deux ans et qu’elle n’était pas loin de l’objectif de 2% de la BCE.
La Banque d’Angleterre devrait également annoncer sa décision sur la politique monétaire demain, et malgré les efforts considérables de la Banque centrale d’Angleterre, tout l’accent est mis sur la banque qui va d’abord réduire les taux d’intérêt.
L’inflation dans les 20 pays qui utilisent l’euro a atteint d’environ 10% l’année dernière après la hausse des prix due aux problèmes de chaîne d’approvisionnement après la pandémie, puis la crise énergétique résultant de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le mois dernier, la Commission européenne a réduit ses prévisions de croissance de la zone euro pour 2023 et 2024 et la Banque centrale européenne a averti qu’une récession était un scénario possible.
Outre l’impact des taux d’intérêt élevés et d’une longue période d’inflation élevée, la région de la monnaie unique est confrontée à des problèmes allant d’une économie mondiale au point mort et l’incertitude sur les prix de l’énergie alors que la la guerre entre Israël et le Hamas s’est intensifiée.
Compte tenu des perspectives de la Banque centrale européenne en septembre selon lesquelles l’inflation restera supérieure à 3% jusqu’au quatrième trimestre de l’année prochaine, les économistes de la Deutsche Bank s’attendent à ce que la BCE réduise ses prévisions d’inflation de base pour 2024, qui exclut l’énergie et l’alimentation, de 2,9% à 2,1%.