Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que son gouvernement vise à augmenter la production quotidienne de pétrole dans le puits de Ghabar dans la province de Sirnak au sud-est du pays à 100 000 barils d’ici fin 2024, contre 35 000 barils par jour actuellement.
Ces propos ont été exprimés lors d’un discours donné par le président turc lors d’un rassemblement populaire qui s’est tenu samedi dans la province de Zonguldak, située sur la mer Noire, selon l’agence de presse turque Anadolu.
Et Erdogan a affirmé que l’une des principales priorités de son pays est « d’atteindre une indépendance totale dans le domaine de l’énergie », soulignant la prise de mesures décisives visant à garantir la sécurité énergétique en Turquie.
Il a été mentionné que la production quotidienne de pétrole dans le puits Ghabar atteignait 35 000 barils, confirmant que l’objectif est d’atteindre 100 000 barils par jour d’ici la fin de 2024.
Érdoğan a indiqué la poursuite de la fourniture de 25 mètres cubes de gaz naturel gratuitement aux familles jusqu’en avril prochain.
Il a exprimé son espoir de fournir de bonnes nouvelles et des nouveautés concernant le pétrole, les mines et le gaz naturel dans un proche avenir, ajoutant : « Nous ne permettrons plus à la Turquie d’être privée de l’utilisation de ses ressources souterraines et superficielles. »
Le 12 décembre, le président Erdogan a annoncé la découverte d’un champ pétrolier avec des réserves estimées à 150 millions de barils dans la montagne de Gabar.
Les prix du pétrole ont augmenté lors de la séance de vendredi, clôturant la semaine, d’environ 6 pour cent par rapport à la semaine précédente, alors que les inquiétudes concernant les approvisionnements en provenance du Moyen-Orient augmentent, ainsi que les pressions subies par les marchés des produits de raffinage en raison des interruptions.
Les contrats à terme du brent ont augmenté de 56 cents, soit 0,7 pour cent, à 82,19 dollars le baril à la clôture, tandis que les contrats à terme du West Texas Intermediate américain ont augmenté de 62 cents, soit 0,8 pour cent, à 76,84 dollars le baril à la clôture.
Les contrats à terme sur le pétrole ont augmenté au cours de la semaine, soutenus par le rejet de la proposition faite par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu mercredi, pour mettre fin aux tirs. Cette hausse intervient cette semaine après une perte de 7% la semaine précédente.