Il est prévu de construire la plus grande usine pétrochimique d’Europe produisant du plastique à Anvers, en Belgique. Cependant, il y a des préoccupations que le projet puisse rencontrer des retards avant de pouvoir commencer.
Une coalition d’organisations non gouvernementales conteste en justice la construction de l’usine de craquage de 2,6 milliards de livres sterling, développée par Ineos sous la direction de Sir Jim Ratcliffe, affirmant que les risques potentiels liés à la construction de l’installation n’ont pas été adéquatement évalués.
Cette semaine, des documents légaux ont été soumis au tribunal dans le but d’arrêter la construction du Projet Un, une usine dans la ville belge.
L’usine est prévue pour fabriquer de l’éthylène, qui sera utilisé pour la fabrication de plastiques. Cette nouvelle installation produira ces produits chimiques en Europe à une échelle plus grande que jamais auparavant.
Le projet de l’usine de Ratcliffe a rencontré un obstacle lorsque les plans ont été interrompus après que des ONG ont soulevé des préoccupations devant les tribunaux, soutenant que les effets de l’usine sur l’environnement n’avaient pas été adéquatement évalués.
En janvier, un nouveau permis environnemental a été accordé pour lui permettre de continuer à fonctionner. Cette décision a d’abord été saluée par Ratcliffe, mais a depuis été remise en question par des ONG environnementales.
Lors d’une réunion avec des personnalités clés de l’industrie, il a exprimé sa gratitude pour le dévouement dont ont fait preuve le gouvernement flamand et fédéral, affirmant que sans leur soutien, le projet aurait été interrompu. Il a également souligné l’importance de la garantie accordée par la Flandre pour leur prêt-relais.
Il a continué en disant que les réglementations strictes et les processus bureaucratiques en Europe rendent extrêmement difficile la construction de quoi que ce soit. Il a donné l’exemple d’un permis qui a déjà reçu 4 milliards d’euros d’investissements et emploie 10 000 personnes dans le monde, se demandant si de tels obstacles étaient nécessaires.
Tatiana Luján de Client Earth a déclaré que l’organisation continuera ses efforts pour empêcher la construction du Projet Un. Elle a souligné que les plastiques posent des défis environnementaux, sociaux et climatiques.
Autoriser la construction de la plus grande usine de plastiques en Europe serait non seulement préjudiciable à la région locale, mais aussi une honte à l’échelle mondiale.
Le projet un contribuera à augmenter la production de plastique même si nous en produisons déjà trop. Puisque les plastiques sont fabriqués à partir de combustibles fossiles, leur production a un impact préjudiciable sur le climat. Les conséquences significatives de ce projet doivent être reconnues et traitées.
L’activiste environnementale était convaincue que la question devait être régulièrement abordée devant les tribunaux belges, arguant que les modifications apportées au nouveau permis n’étaient que des changements superficiels.
Un représentant d’Ineos a informé The Guardian que le Projet One fabriquera les matières premières nécessaires pour les fournitures médicales, l’isolation, les transports et l’emballage. On s’attend à ce qu’il ait l’empreinte carbone la plus petite de toute usine similaire en Europe.
Grâce à l’utilisation de la technologie la plus avancée disponible, la société a un plan clair pour atteindre la neutralité carbone dans les 10 ans suivant sa création.
L’Europe devrait être autorisée à mettre à jour sa technologie de fabrication et nous soutiendrons vigoureusement cette initiative en justice.
(Daily Express)