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Le passage de l’Égypte aux importations de GNL suscite des inquiétudes face aux pressions sur l’offre mondiale

by sysadmin
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Dans une tournure surprenante des événements, l’Égypte, traditionnellement connue comme un exportateur de gaz naturel, a désormais recours à l’achat de gaz naturel liquéfié (GNL) dans un contexte de crise énergétique croissante. La décision du pays intervient dans un contexte de demande croissante de GNL à l’échelle mondiale, exacerbée par une baisse de l’offre et des pressions croissantes sur le marché.

La décision de l’Égypte de devenir un importateur net de GNL devrait avoir des répercussions importantes, en particulier sur le marché atlantique du GNL, selon l’analyse de Jacopo Casadei, analyste d’Energy Aspects Ltd.

À l’approche de l’été dans l’hémisphère Nord, période typique de baisse de la demande de combustible de chauffage, l’augmentation des achats de GNL par l’Égypte coïncide avec le début de l’hiver en Amérique du Sud. Des pays comme l’Argentine, fortement dépendants des importations de GNL, pourraient être confrontés à une concurrence accrue pour l’approvisionnement.

De plus, les industries allant de la production chimique à la fabrication d’engrais dépendent du gaz, ce qui intensifie encore la demande. L’Europe, en particulier, est devenue un acheteur majeur de GNL à la suite de perturbations dans les flux de gazoducs russes.

La production de gaz égyptienne est tombée à son plus bas niveau depuis des années, attribué en partie au déclin naturel de ses gisements. De plus, le pays dépend en partie de l’approvisionnement par canalisations en provenance d’Israël, dont la stabilité est étroitement surveillée dans le contexte des conflits en cours.

La suspension des exportations égyptiennes de GNL depuis la mi-mars, qui devrait persister tout au long de l’été, est sur le point d’exacerber un marché mondial dont on prévoit déjà un resserrement, selon BloombergNEF.

Les contraintes d’approvisionnement à court terme devraient persister jusqu’à ce que de nouvelles usines de GNL aux États-Unis et au Qatar deviennent opérationnelles, une évolution qui n’est pas attendue avant 2026. Dans l’intervalle, toute perturbation de l’approvisionnement risque de provoquer une nouvelle inflation des prix et de perturber l’équilibre délicat du marché. le marché.

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