Alors que les marchés et le secteur bancaire mondial attendent l’acquisition du Crédit Suisse par UBS, Sergio Ermotti, le chef de l’exécutif d’UBS, a averti que les prochains mois seront « difficiles » pour la banque, parce que l’accent sera mis sur le processus d’intégration complexe avec le Credit Suisse.
« UBS » verra une série d’obstacles auxquels elle doit faire face, y compris une augmentation significative de la main-d’œuvre, un bond des coûts et du bilan, et cela à la date probable d’achèvement de l’accord d’acquisition.
Selon Ermotti, alors que le bilan combiné des deux banques atteindra environ 1,6 trillion de dollars, UBS vise à le réduire à 1,35 trillion de dollars ou 1,4 trillion de dollars, puisqu’il représente une augmentation de 35 % pour lui, dont le niveau de risque est inférieur à celui du Credit Suisse.
Les bénéfices d’UBS ont chuté de plus de la moitié au premier trimestre de cette année, ayant alloué 665 millions de dollars supplémentaires pour couvrir les pertes de titres hypothécaires aux États-Unis qui ont joué un rôle central dans la crise financière mondiale.
Les revenus d’UBS ont reculé de 7% pour s’établir à 8,75 milliards de dollars au cours du trimestre se terminant en mars, par rapport à 9,38 milliards de dollars enregistrés au cours de la même période il y a un an.