La Commission européenne a proposé hier plusieurs projets de loi visant à promouvoir les investissements dans les entreprises et les industries durables.
La Commissaire européenne aux Finances, Mairead McGuinness, a déclaré que « le financement public ne sera pas suffisant et pour cela la mobilisation de capitaux privés est nécessaire. »
La commission estime qu’elle aura besoin des investissements supplémentaires d’environ 700 milliards d’euros chaque année pour atteindre les objectifs climatiques et environnementaux, y compris atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Le plan inclut des règles plus strictes pour évaluer la durabilité des entreprises, afin d’éviter les conflits d’intérêts, et ces nouvelles règles visent principalement à rendre les classifications environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprises plus transparentes.
Ces classifications fournissent une évaluation de l’impact des activités de l’entreprise sur l’environnement, le climat et les employés, et vice versa.
Dans le contexte des affaires européennes, le Parlement hongrois, appuyé par des votes majoritaires au sein du gouvernement, a approuvé hier la loi dite des travailleurs invités, et ce loi impose des conditions strictes à l’emploi des étrangers en provenance de pays tiers.
En particulier, les investisseurs chinois envisagent d’établir de grandes usines de production de batteries automobiles pour la mobilité électrique et leur emploi ne peut être garanti qu’en employant des milliers de travailleurs étrangers en dehors de l’Union européenne.
En outre, la Pologne souhaitait intenter une action en justice devant la Cour européenne de justice contre les règles strictes de l’Union européenne sur les émissions de dioxyde de carbone des voitures.
Et La ministre polonaise du Climat et de l’Environnement « Anna Moskwa » a déclaré que « l’interdiction des voitures à moteur de combustion interne d’ici 2035 ne sera pas appropriée pour toutes les économies européennes. »
« En adoptant la résolution de 2035 aujourd’hui, il faut tenir compte des répercussions dans les années à venir. » a-t-elle affirmé
Après avoir rejeté l’Allemagne pendant plusieurs semaines, les pays de l’UE ont accepté une interdiction à grande échelle des nouveaux véhicules à moteur à combustion interne à la fin de mars et à partir de 2035, les nouvelles voitures utilisant l’essence ou le diesel ne seront pas autorisés à être enregistrés.