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La Banque d’Angleterre était sous pression après une croissance salariale record

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Le taux de chômage au Royaume-Uni a légèrement augmenté pour atteindre 4% à la fin de mai, contre 3,8% au cours des trois mois se terminant en avril, selon les chiffres publiés mardi par le Bureau britannique des statistiques.

C’est la première fois que le taux de chômage atteint 4% depuis le début de 2022, ce qui surprend les analystes qui s’attendaient à une stabilisation.

Le taux a varié entre 3,7% et 3,9%, atteignant des niveaux historiquement bas au cours des derniers mois, cette hausse est principalement due à l’augmentation du nombre de chômeurs depuis plus d’un an.

Le nombre de postes vacants a continué de diminuer pour le 12e mois consécutif entre avril et juin, mais les salaires au Royaume-Uni ont augmenté plus que prévu pour atteindre des niveaux records, lorsque les salaires à l’exclusion des indemnités, ont augmenté de 7,3% au cours des trois mois jusqu’en mai, par rapport à la même période de l’année précédente.

Darren Morgan, directeur des statistiques économiques au Bureau national de la statistique, a déclaré que la hausse de l’inflation a entraîné une baisse de la valeur réelle des salaires hebdomadaires, même si elle est maintenant à son taux le plus faible depuis la fin de 2021.

Malgré que l’inflation soit passée d’un sommet de plus de 10% à la fin de l’année dernière, elle reste élevée à 8,7%,,

Les marchés prévoient que la Banque d’Angleterre relèvera le taux d’intérêt de 150 points de base d’ici mars, portant le taux de base à 6,5%, contre 4% pour la Banque centrale européenne et environ 5,5% pour la Fed.

Le rendement des obligations d’État britanniques à 10 ans a chuté de 2 points de base pour s’établir à 4,62%, ce qui correspond aux obligations du Trésor américain, et les marchés obligataires mondiaux ont rebondi mardi, car les ventes qui ont fait grimper les taux à des sommets pluriannuels ont semblé diminuer.

Le ministre britannique des Finances, Jeremy Hunt, a déclaré : « Notre marché du travail est solide, avec un faible taux de chômage, mais nous avons encore environ un million de postes vacants, ce qui a accru l’inflation encore plus et nos réformes du marché du travail aideront à bâtir une économie à salaires élevés, une croissance élevée et une faible inflation que nous souhaitons tous. »

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