Les prix du gaz naturel en Europe ont augmenté en raison de l’accent mis par les clients sur l’impact de la chaleur extrême dans certaines parties du continent sur les marchés, ainsi que des préoccupations concernant la faible approvisionnement de la Russie dans la région, puisque les futures de référence ont augmenté de 3,9% après une session qui a connu une forte volatilité des prix.
Les températures élevées dans certaines parties de la région et la concurrence mondiale pour le GNL continuent de stimuler les prix, malgré que les flux en provenance de la Norvège (le plus grand fournisseur de gaz en Europe) soient revenus aux niveaux observés en avril.
Un entretien plus saisonnier est prévu en Norvège le mois prochain, et le marché suivra de près le calendrier de maintenance, après que des retards déjà imprévus aient causé de graves fluctuations en juin, et les analystes « d’EnergyScan » ont écrit dans leur quotidien que « la tension persistante sur le marché était la cause probable des récentes hausses de prix. »
Le prix des contrats de gaz néerlandais pour le mois le plus proche (la norme européenne pour le marché du gaz) est passé à 28,02 euros MW/h, alors que les contrats à terme équivalents au Royaume-Uni ont augmenté de 3,7%, après que les prix des contrats britanniques aient bondi un jour plus tôt en raison de la faible production éolienne et la hausse de la demande d’électricité en Allemagne a fait augmenter les prix, et les prix du charbon et du carbone ont également augmenté.
Néanmoins, les grands stocks de carburant et la faible demande industrielle donnent un sentiment relatif de sécurité énergétique dans la région.
Et les analystes « d’Energi Danmark » ont déclaré dans une note que « Les approvisionnements sur le marché européen sont très bons, et n’ont pas besoin de sécuriser de plus grandes quantités maintenant pour atteindre l’objectif de remplir les stocks avant l’hiver prochain. »