La Commission du commerce de l’UE a mis en garde contre les répercussions de la poursuite du conflit entre les États-Unis et l’Europe sur l’acier et a appelé à un compromis pour mettre fin à la confrontation entre les parties.
L’ancien président américain Donald Trump a imposé en 2018 des droits de douane de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium pour des raisons de sécurité nationale, provoquant la colère des capitales européennes.
En juin, l’Union a rejeté la solution américaine proposée pour mettre fin aux tarifs sur l’acier et l’aluminium, et le journal britannique « The Financial Times » a cité des sources familières avec le fait que la solution américaine est susceptible de violer les règles de l’Organisation mondiale du commerce parce qu’elle distingue les producteurs nationaux.
Les États-Unis et l’Union européenne ont annoncé en octobre 2021 qu’ils s’étaient entendus pour éliminer les droits de douane américains sur les importations européennes d’acier et d’aluminium, ce qui signifie que l’intention de l’Union d’imposer des droits sur un certain nombre de produits américains n’entrera pas en vigueur.
Ces redevances, approuvées par l’ancienne administration du président américain, ont affecté les relations commerciales entre les deux parties, mais l’Union et les États-Unis doivent parvenir à un accord contraignant sur un club « acier vert » d’ici octobre prochain visant à protéger le climat.
Les deux parties ont interrompu le différend il y a deux ans et se sont engagées à former un club de l’acier durable qui accorderait la priorité aux métaux à faible teneur en carbone, qui s’attaquerait au surplus de l’offre mondiale et qui bénéficierait du soutien de la Chine.
Toutefois, les deux parties ont eu de la difficulté à s’entendre sur cet accord mondial sur l’acier et l’aluminium durables avant la date limite d’octobre.