Dimanche, la Première ministre italienne Georgia Meloni confirme que son pays ne décide pas encore de se retirer de l’initiative chinoise d’investissement » la Ceinture et la Route », soulignant que les relations des deux pays ne seraient pas affectées même si cela se produisait.
Elle a souligné que les relations entre Rome et Beijing ne seraient pas menacées si le premier décidait de se retirer de l’initiative selon l’AFP.
L’Italie, qui est lourdement endettée, est le seul des pays du G-7 à adhérer au plan d’investissement chinois de 1 billion de dollars en 2019, et l’accord entre Rome et Beijing serait automatiquement renouvelé en mars 2024, à moins que l’Italie ne se retirera d’ici la fin de 2023.
Les critiques de la « Ceinture et Route », en particulier les pays occidentaux, considèrent cette initiative comme un « cheval de Troie » économique, à travers lequel Beijing vise à gagner en influence politique.
Meloni a souligné que son gouvernement faisait une « évaluation » des avantages de poursuivre l’initiative.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a estimé que l’initiative « n’avait pas atteint les résultats escomptés ».
Dans une déclaration, le bureau de Meloni a annoncé que la réunion de samedi avec le Premier ministre chinois a confirmé la détermination commune de promouvoir et d’approfondir le dialogue entre Rome et Beijing sur les questions bilatérales et internationales fondamentales.
Meloni pourra visiter Beijing au cours des prochains mois, les analystes s’attendant à ce qu’il se retire de l’initiative chinoise, mais en même temps que d’autres accords bilatéraux entre les deux pays peuvent être renforcés.