Il est prévu que la Banque centrale d’Angleterre relèvera à nouveau les taux d’intérêt cette semaine, ce qui pourra être le dernier d’un des plus grands cycles de resserrement de la politique monétaire des 100 dernières années, alors que le ralentissement économique commence à préoccuper les décideurs.
Un sondage réalisé par Reuters auprès d’un groupe d’économistes a montré que la Banque d’Angleterre relèverait le taux d’intérêt de 5,25% à 5,5% jeudi prochain, soit son plus haut niveau depuis 2007.
Si les taux d’intérêt atteignent un sommet de 5,5% (à partir du point de départ de 0,1%), ils se classeront au quatrième rang du cycle de resserrement de la politique monétaire britannique le plus important du siècle dernier, après les augmentations de la fin des années 1980 et du début et de la fin des années 1970.
Malgré que les marchés financiers soient moins confiants que les économistes, les contrats à terme sur les taux d’intérêt de vendredi dernier ont montré une occasion de s’arrêter de 25%, chacun étant d’avis que la chaîne des hausses des coûts d’emprunt depuis décembre 2021 est dans ses derniers jours.
La récession a accompagné toutes les fortes hausses précédentes des taux d’intérêt, et la contraction dans l’esprit du comité de politique monétaire est devenue croissante avec des hausses de taux 14 fois à ce jour entièrement dans l’économie réelle, tandis que la plupart des données de la semaine dernière confirmaient le commentaire du gouverneur Andrew Bailey ce mois-ci que la Banque d’Angleterre était beaucoup plus proche de mettre fin au cycle de resserrement.
Pour sa part, la Banque centrale européenne a également noté des perspectives économiques faibles lorsqu’elle a relevé les taux d’intérêt la semaine dernière, Cependant, le taux d’inflation de la Grande-Bretagne restent supérieur à celui de toute autre grande économie avancée, les comptes des responsables de la Banque d’Angleterre restent plus complexes, puisque les données sur la forte croissance des salaires en Grande-Bretagne indiquent toujours des risques inflationnistes.