Le Chef allemand du Parti démocratique libre « Christian Lindner » a déclaré que l’Allemagne n’était pas le seul membre de l’Union européenne qui souhaitait l’application automatisée des règles de réduction des taux de la dette publique dans les États membres de l’Union, qui a été opposé par d’autres pays, dont la France.
Le ministre allemand a également défendu sa proposition de réduire le taux de la dette publique des pays européens lourdement endettés dont son taux de dette publique est plus de 60% du PIB de 1% par an, disant que ce n’était pas un objectif trop optimiste.
Les pays dont le taux d’endettement public était de 100% du PIB auront 40 ans pour réduire leur taux d’endettement au niveau cible de l’Union européenne.
De l’avis des ministres, leur tâche consiste à promouvoir des règles financières fiables, transparentes et accessibles en Europe.
En revanche, Bruno Le Maire, ministre français des Finances, critique ces demandes et les considère irréalistes.
Paolo Gentiloni, le commissaire européen en charge des affaires économiques, a appelé les gouvernements européens à abandonner leurs positions rigides sur les règles de la dette du bloc et à rechercher un terrain d’entente au moment où l’UE cherche à parvenir à un accord d’ici la fin de cette année.
Dans un contexte lié à l’UE, des données de l’Agence européenne de statistique (Eurostat) publiées hier ont montré que le taux d’inflation de la zone euro de 20 pays de l’UE a chuté à 6,1% contre 7% le mois précédent.
De nombreux analystes croient que les données sur l’inflation reflètent variation des prix et constituent un bon indicateur.
Gentiloni a souligné hier aux journalistes en marge d’une réunion des ministres des Finances de l’UE à Luxembourg : « La Commission travaille sur une solution d’intérêt public. »