En réponse aux défis opérationnels et à la dynamique du marché, ExxonMobil réduit considérablement son empreinte physique et opérationnelle au Nigeria, le premier producteur de pétrole d’Afrique. Le géant pétrolier multinational déménage non seulement dans des bureaux plus petits à Lagos, mais devrait également réduire ses activités sur d’autres sites nigérians.
ExxonMobil a déménagé de la Mobil House de 12 étages, qui coûte 10 millions de dollars par an, à un modeste immeuble de six étages dans le quartier aisé d’Ikoyi à Lagos. Ce nouveau bureau est équipé pour accueillir seulement la moitié du personnel de l’ancien espace de travail, ce qui reflète une réduction importante de son effectif et des besoins en bureaux dans la région.
Bien que le nombre exact d’employés concernés reste à confirmer, le déménagement vers des bureaux plus petits laisse présager d’inévitables suppressions d’emplois et une présence opérationnelle réduite au Nigeria. Une diminution du personnel et de l’échelle des opérations suggère un pivot stratégique qui s’aligne sur les tendances plus larges du secteur et les objectifs internes de l’entreprise.
La décision d’ExxonMobil reflète une tendance croissante parmi les grandes compagnies pétrolières opérant au Nigeria qui sont confrontées à de multiples défis tels que le vol et le sabotage de pétrole, en particulier dans le delta du Niger. Ces problèmes non seulement compromettent la rentabilité des entreprises pétrolières, mais contribuent également à des dommages environnementaux importants, incitant les géants pétroliers à reconsidérer leurs investissements dans la région.
ExxonMobil n’est pas seul dans son changement stratégique ; d’autres piliers de l’industrie comme Shell Plc ont adopté une stratégie de désinvestissement pour minimiser les coûts et réaffecter les ressources vers des régions moins volatiles. Plus précisément, beaucoup se concentrent sur les opérations en eaux profondes qui présentent moins de risques opérationnels et de menaces potentielles.