Le Parlement européen a approuvé hier un projet de loi sur la réforme de l’environnement, principal texte de la Charte verte de l’Union européenne présentée par Bruxelles et contestée par les législateurs de droite et d’extrême droite.
Cette législation impose aux Etats des objectifs contraignants pour la restauration des zones terrestres et marines affectées par la pollution ou l’exploitation intensive, afin de préserver la biodiversité conformément à la Convention de Montréal.
Selon « Français », les députés devront désormais négocier le contenu avec les États membres.
Cette approbation est un échec du Parti populaire européen (Yémen), qui a appelé au rejet complet du texte, justifiant l’impact potentiel sur l’agriculture, la pêche et les énergies renouvelables.
Le Parlement européen a approuvé une version considérablement réduite du texte par rapport aux propositions initiales de la Commission européenne, selon les défenseurs de l’environnement.
César Luena, rapporteur du texte, membre du Parlement européen espagnol (à gauche), a déclaré que c’était une victoire collective et une bonne nouvelle pour la nature, les États membres et l’Union européenne elle-même. «
Pascal Canvan, président de la commission de l’environnement, a salué la décision, écrivant sur Twitter : « Nous sommes prêts à relever les défis de l’avenir, l’opération d’extrême droite et le président du Parti populaire européen Manfred Weber ont échoué. »
Cependant, les objectifs du texte ont été réduits et la position du Parlement est proche de celle adoptée par les États membres le 20 juin.
Il a introduit certaines flexibilités et exemptions telles que l’annulation des obligations de résultats par numéros, et le Parlement a ajouté que les objectifs pourraient être reportés si des circonstances exceptionnelles se présentaient.