L’événement majeur de cette semaine sera la réunion du 26 octobre de la Banque centrale européenne; Il est prévu de laisser les taux d’intérêt inchangés, selon le communiqué après sa dernière réunion en septembre, et les déclarations de ses responsables qui ont indiqué plus d’une fois que les taux d’intérêt ont probablement atteint leur sommet au cours de cette session.
Les évolutions récentes des rendements obligataires suggèrent que les investisseurs se tournent de plus en plus vers l’idée d’un intérêt plus élevé pendant plus longtemps, il sera intéressant de savoir si la BCE en discute ou accueille favorablement les évolutions récentes, et les PMI seront importants compte tenu du risque de récession l’année prochaine.
L’accent sera également mis sur les données sur le chômage différé et les enquêtes PMI rapides.
IL convient de noter que la Banque centrale européenne a relevé les taux d’intérêt à plusieurs reprises pour lutter contre l’inflation forte, et de sa part, l’inflation à la zone euro a chuté de 4,3% en septembre dernier sur une base annuelle contre 5,2% en août.
Dans ce contexte, le taux d’inflation de l’Allemagne s’est établi à 4,5% en septembre contre 6,1% en août, ramenant l’inflation à son niveau le plus bas depuis la guerre russe contre l’Ukraine.
Elle a également chuté en Italie au cours du dernier mois à 5,3% par an, contre 5,4% en août dernier, atteignant son niveau le plus bas depuis janvier 2022.
Pour la Grande-Bretagne, des données officielles ont montré que l’inflation annuelle des prix à la consommation s’est stabilisée à un creux de 18 mois de 6,7% en septembre, ce qui contredit les prévisions des économistes quant à une nouvelle détérioration.
L’inflation des prix à la consommation en Grande-Bretagne reste la plus élevée parmi les grandes économies avancées, suivie par la France à 5,7% pour septembre, et les décideurs envisagent dans quelle mesure ils devront contrôler l’inflation, qui est trois fois l’objectif.
Les taux annuels les plus bas ont été enregistrés aux Pays-Bas (- 0,3%), au Danemark (0,6%) et en Belgique (0,7%), en revanche, les taux annuels les plus élevés ont été enregistrés en Hongrie (12,2%), en Roumanie (9,2%) et en Slovaquie (9,0%).
Pour de nombreux négociants, la question reste de savoir si la banque centrale a déjà terminé le cycle de hausse des taux d’intérêt ou si elle peut être tentée par une autre augmentation.