Le ministre français de l’économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé lors d’une conférence que l’énergie nucléaire française est une « ligne rouge absolue » et une question « jamais négociable », sur le fond de désaccords franco-allemands sur le rôle de « l’atome » dans la nouvelle stratégie énergétique européenne.
Le Maire a confirmé que son pays « ne renoncera à aucun de ces avantages concurrentiels associés à l’énergie nucléaire », soulignant que son existence doit être appliquée, non seulement dans l’intérêt de la France, mais aussi dans l’intérêt du continent européen.
Et il a noté à l’affirmation de l’Allemagne selon laquelle elle respectait les choix énergétiques français, la qualifiant de « bonne nouvelle », ajoutant que « l’énergie nucléaire est une distinction économique, et fait également partie de l’identité de la France industrielle. »
En même temps, le ministre allemand de l’économie et du climat « Stephan Ventzel » a reconnu qu’il y avait différentes approches de la politique énergétique, en particulier dans le domaine de l’énergie nucléaire, tandis que Berlin s’est engagé à abandonner l’atome et accélérer l’utilisation des énergies renouvelables.
Depuis des mois, Paris et Berlin semblent divisés sur le rôle de l’énergie nucléaire dans la future réforme du marché européen de l’électricité, puisque la crise énergétique mondiale déclenchée par la crise ukrainienne et l’imposition de sanctions à la Russie, forçant les pays européens à chercher des alternatives disponibles pour combler la pénurie d’énergie en Europe.
Cette crise a incité de nombreux pays européens à accélérer l’activation de « l’accord vert », et la France a décidé d’inclure l’hydrogène produit à partir de l’énergie nucléaire dans le règlement européen sur les sources d’énergie verte.
La France, avec le soutien des pays de l’Union de l’Est, a cherché à faire reconnaître l’hydrogène produit à partir de l’énergie nucléaire.