Les émissions de gaz à effet de serre continuent de diminuer en France, enregistrant une baisse de 4,6%, au cours des neuf premiers mois de 2023 par rapport à la même période en 2022, a révélé le Centre d’études sur la pollution atmosphérique.
Selon le rapport du Centre technique trans professionnel d’études sur la pollution atmosphérique (Citiba), qui évalue les émissions de gaz à effet de serre, trois secteurs ont contribué à cette baisse, à savoir l’industrie (baisse de 9,3%), la production d’énergie (diminution de 9,4%) et la construction (baisse de 7,5%), la contribution du secteur des transports est de 1,8%.
Au cours des six premiers mois de l’année, la baisse a été de 4,3%, après une baisse de 2,7% en 2022.
Conformément aux engagements pris au niveau européen, la France a annoncé en mai son intention de réduire les émissions de GES de 50% (55% si l’on calcule la contribution des pêcheries de carbone existantes aux sols et forêts) d’ici 2030, mesurée au niveau de 1990, qui nécessiterait un doublement des baisses d’émissions.
L’industrie et la production d’énergie sont les secteurs qui contribuent le plus à la baisse des émissions au cours des neuf premiers mois de l’année.
Selon le rapport, le secteur de l’industrie a été gravement touché par la crise énergétique en 2023, et dans le domaine de la production d’énergie, la diminution est due en particulier aux progrès de la production d’électricité sans carbone, en particulier des centrales nucléaires (croissance de 11,4%) et des centrales hydroélectriques, ainsi qu’à une baisse de 23% de la production des centrales thermiques.
En ce qui concerne les transports, leur utilisation accrue, tirée par la reprise post-COVID, n’a permis qu’une légère réduction des émissions de gaz à effet de serre de 2,7% au cours des neuf premiers mois de 2023, avec une baisse notable de 10% en septembre.
En revanche, les émissions de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter dans l’aviation de 21 % pour les vols intérieurs et de 27 % pour les vols internationaux au cours des neuf premiers mois de l’année.
Le centre a révélé que la situation n’est pas encore tout à fait claire dans l’agriculture, notant que les émissions ont diminué ces dernières années à un taux moyen de 1,5% en raison de la diminution du nombre de bétail.