La présidente de la Banque centrale européenne « Christine Lagarde » s’attend à ce que la croissance de la zone euro reste faible jusqu’à la fin de cette année, puisque les économies de la zone ont connu un ralentissement et une contraction marqués qui l’ont plongé dans la récession.
Dans ce contexte, le Bureau des statistiques a signalé une contraction de 0,1% de la plus grande économie d’Europe au troisième trimestre, et les données ont mis en évidence les difficultés de l’Allemagne à se remettre du ralentissement provoqué par la crise de l’énergie à l’hiver 2022, et l’impact croissant des coûts d’emprunt plus élevés.
En France, la croissance du PIB a ralenti plus que prévu au troisième trimestre de cette année, alors que le PIB français s’est contracté de 0,1% sur une base trimestrielle et c’est sa première contraction depuis le premier trimestre 2022.
En deuxième lecture, l’économie française a enregistré une croissance de 0,6% sur une base annuelle, contre 0,7% en première lecture annoncée en octobre dernier, et les prévisions devraient rester inchangées en deuxième lecture.
L’économie suédoise a également connu sa deuxième contraction au troisième trimestre de cette année, indiquant l’entrée du pays dans une récession technique.
Les données publiées par l’autorité suédoise de statistiques ont montré que le PIB du pays a chuté de 0,3% au troisième trimestre.
La directrice du département des comptes nationaux de l’agence statistique a déclaré que « le PIB a reculé pour le deuxième trimestre consécutif, principalement en raison de la liquidation des stocks et de la baisse de la consommation des ménages », notant qu’une baisse des dépenses de consommation des ménages pour le cinquième trimestre consécutif.
L’économie finlandaise s’est contractée au troisième trimestre de cette année de 0,9% du PIB, soit le taux le plus élevé depuis le début de 2020.
L’économie finlandaise souffre de la baisse des exportations d’industries essentielles et des coûts d’emprunt élevés, qui ont nui aux dépenses de consommation.
D’autre part, les données économiques ont révélé la reprise de l’économie suisse au troisième trimestre de cette année, puisque la croissance du secteur des services a compensé le déclin du secteur industriel du pays.
Le PIB suisse a augmenté de 0,3% au cours du trimestre terminé en septembre dernier, et il est prévu que le taux de croissance du PIB atteindra 1,3% pour toute l’année 2023, contre 2,1%.
Les investisseurs attendent un grand nombre de données cette semaine, y compris l’indice des directeurs d’achats de la zone euro, les prix à la production, les ventes au détail et le produit intérieur brut (PIB), en quête de preuves de l’inflation et des perspectives économiques.
« Nous devons intensifier nos efforts pour rendre nos économies plus résilientes, y compris la nécessité d’accélérer l’indépendance énergétique de l’Europe, car cela réduira la probabilité de volatilité des prix, ce qui nécessitera un approfondissement des marchés de capitaux, promouvoir l’investissement et accélérer le développement des sources d’énergie renouvelables. » a souligné Lagarde