Selon le FMI, la forte croissance des prix à la consommation dans la zone euro exige que la BCE approuve des hausses supplémentaires des taux d’intérêt et qu’elle continue de privilégier le resserrement de la politique monétaire.
« Les prévisions d’inflation et l’incertitude quant à la poursuite de la hausse des prix indiquent qu’une position plus restrictive est nécessaire qu’à l’heure actuelle, et maintenue pour une période durable, pour garder les attentes d’inflation stables et ramener le taux de hausse des prix à la cible en temps voulu. », selon le FMI, vendredi, un jour après que les responsables de la politique monétaire de Francfort augmentent les coûts d’emprunt pour la huitième fois consécutive, en faisant allusion d’une nouvelle augmentation en juillet.
L’inflation dans la zone a reculé par rapport à son sommet de 10,6 % en octobre, mais demeure plus de trois fois l’objectif de 2% de la BCE.
Le Fonds a indiqué que le taux d’inflation continuera de ralentir et on s’attend à ce qu’il se rapproche fortement de la cible au milieu de 2025. »
D’autre part, le FMI a exhorté les pays de la région à freiner les dépenses publiques et a appelé le conglomérat à parvenir rapidement à un accord sur la réforme de la gouvernance économique et financière dans l’Union européenne.
Kristalina Gorguieva, directrice du FMI, a déclaré à la presse à Luxembourg : » La politique budgétaire doit rester rigoureuse en 2023 et 2024 afin de réduire la demande globale, de baisser l’inflation, de chuter les taux d’intérêt, afin que nous puissions réduire les risques pour la stabilité financière et, bien sûr jeter des bases solides pour la croissance. »