Lundi, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré qu’il ne prévoit plus à ce que l’économie britannique tombe en récession cette année, et a déjà mis à jour les prévisions publiées le mois dernier, mais il a averti que les perspectives restent faibles.
Le FMI prévoyait que le PIB de la Grande-Bretagne augmenterait de 0,4 % en 2023, après avoir prévu une contraction de 0,3 dans ses prévisions précédentes en avril.
Le FMI a déclaré que « L’amélioration des perspectives était soutenue par une flexibilité inattendue de la demande, en plus la croissance des salaires plus rapide que d’habitude, l’élévation des dépenses gouvernementales et l’amélioration de la confiance des entreprises. »
Il a également contribué à l’amélioration des prévisions et les conditions des chaînes d’approvisionnement mondiales, et à la réduction des coûts de l’énergie.
« L’activité économique a considérablement ralenti par rapport à l’année dernière, et l’inflation reste élevée dans le sillage de l’impact de la guerre en Ukraine sur les termes de l’échange commercial, en plus la manque de main-d’œuvre dû à la pandémie » a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les prix, le FMI prévoit que l’inflation britannique reculera à environ de 5 % d’ici la fin de l’année, par rapport à plus de 10% en mars, et pourra revenir à sa cible qui atteint 2% d’ici le milieu de 2025.
Le FMI prévoyait également une croissance de l’économie de 1% en 2024 et de 2% en 2025 et 2026, avant de revenir à un taux de croissance à long terme atteindra environ de 1,5% aux années suivantes.
Et il a ajouté que l’accord récemment modifié avec l’Union européenne pour le commerce après le Brexit, qui inclut l’Irlande du Nord, doit encourager l’investissement et les affaires.
« La continuation de l’inflation et les augmentations salariales non durables sont les plus grands défis à court terme pour les prévisions économiques de la Grande-Bretagne, et la banque d’Angleterre doit veiller à ce que la politique monétaire reste rigoureuse. » a confirmé le FMI.
La Banque d’Angleterre a eu des coûts d’emprunt au cours de 12 réunions consécutives, portant le taux d’intérêt à 4,5%, et les marchés financiers s’attendent à ce que l’intérêt atteigne 5% plus tard de cette année.