Les prix du gaz naturel en Europe sont à la baisse pour la troisième journée consécutive, les analystes de « Citiy group » s’attendent à un ralentissement de la demande à mesure que les stocks augmentent, ce qui freine la hausse des prix.
Les contrats à terme de référence pour le mois le plus proche chutent jusqu’à 5% vendredi, et le marché est proche d’une perte hebdomadaire.
Ces ralentissements allègent une partie du fardeau après les sauts soudains des prix sur le marché plus tôt cette semaine, en raison des craintes de forte demande en raison du temps chaud dans certaines parties de l’Europe.
La consommation de gaz reste bien en deçà des moyennes historiques jusqu’à présent, après que la crise énergétique de l’année dernière ait forcé les entreprises et les ménages à réduire leur consommation de carburant.
Cela s’ajoute aux stocks plus élevés que d’habitude, qui procurent un sentiment de sécurité au continent, bien que la région demeure vulnérable aux perturbations de l’approvisionnement à court terme.
De leur côté, les analystes de Wood Mackenzie ont exclu des hausses de prix substantielles, malgré des retards imprévus dans l’entretien des champs norvégiens en août et septembre et c’est parce que les stocks européens sont déjà pleins à 84%.
L’impact de la vague de chaleur en Europe méridionale sur la demande pourra également diminuer après que les températures aient dépassé 40 degrés Celsius dans certaines régions d’Italie, d’Espagne et de Grèce, provoquant des feux de forêt et perturbant les activités quotidiennes. Cela peut aider à réduire le besoin d’électricité à des fins de refroidissement.
Les futurs contrats pour le mois le plus proche aux Pays-Bas ont chuté de 4,8% à 27,05 euros MW/h d’ici 09:43 à Amsterdam, et les contrats équivalents au Royaume-Uni ont également diminué.