Le ministre de l’Industrie et des Technologies avancées des Émirats arabes unis, le président de la COP28 « M. Sultan Al-Jaber » a lancé la Déclaration de la COP28 des EAU sur le Cadre mondial pour le financement climatique, dans le contexte de la réponse de la Conférence aux résultats du bilan mondial pour évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des Objectifs de Paris pour contribuer à la réalisation de ces buts et de préserver la possibilité d’éviter une hausse de la température de la terre dépassant 1,5°C.
Al-Jaber a déclaré que la présidence de la Conférence souhaitait d’établir un consensus entre toutes les parties pour fournir un financement aux États et aux communautés qui en ont le plus besoin pour réaliser le développement durable pour tous d’une manière équitable et pour protéger l’humanité et la planète.
Il a également annoncé le plan d’action de la COP28 sur la finance, qu’il l’a décrit d’une pensée innovante pour financer la nouvelle économie climatique.
La Déclaration propose une approche globale et unifiée pour accroître le financement climatique en vue d’atténuer les repércussions du changement climatique, et a été lancé en présence d’un groupe de dirigeants mondiaux qui ont joué un rôle de premier plan dans le soutien du programme de développement des mécanismes de financement climatique.
Al-Jaber a noté que la Déclaration vise à garantir un financement climatique accessible et abordable pour tous, en mettant l’accent sur le rétablissement de la confiance, en veillant à ce que les investissements climatiques puissent créer des opportunités économiques pour tous, et en élargissant le financement climatique.
« Aucune initiative ne pourrait seule créer le système de financement climatique requis, soulignant la nécessité d’un effort collectif pour construire un système complet de solutions requises dans ce domaine, la Déclaration contribuera à renforcer la confiance entre le Nord et le Sud, s’appuyant sur la dynamique de plusieurs initiatives existantes, notamment l’Initiative Bridgetown, l’Agenda ACCRA-MARRAKECH, la Charte de Paris pour les peuples et la planète, la Déclaration de Delhi de G-20 et la Déclaration des dirigeants africains à Nairobi sur le changement climatique. » a-t-il exprimé
Dans le cadre de ses initiatives stratégiques lors de la COP28, les Émirats arabes unis ont annoncé la création du Fonds d’investissement Altera, le plus grand fonds privé de financement climatique, et ont promis 110 milliards d’AED (30 milliards de dollars) pour le Fonds afin de mobiliser et de stimuler d’environ 920 milliards de dirhams (250 milliards de dollars) d’investissements du secteur privé d’ici 2030, le Fonds Altera recueillera des fonds auprès du gouvernement et du secteur privé pour canaliser les investissements en faveur de solutions climatiques à l’échelle mondiale, surtout dans les pays du Sud.
Les EAU ont également promis 735 millions de dirhams supplémentaires (200 millions de dollars) en DTS au Fonds fiduciaire du FMI pour la solidité et la durabilité afin d’améliorer la résilience climatique dans les pays en développement, en plus de s’engager à verser 16,5 milliards de dirhams (4,5 milliards de dollars) cette année pour promouvoir les projets d’énergie propre en Afrique.