La Grande-Bretagne signe officiellement dimanche son adhésion à l’Accord de partenariat global et progressiste pour le Pacifique, devenant ainsi le premier nouveau membre depuis l’entrée en vigueur du Cadre en 2018.
Le Royaume-Uni serait le premier État européen à adhérer à la Convention et son douzième membre qu’a réduit les obstacles au commerce, puisque la Grande-Bretagne espère approfondir ses relations dans l’océan Pacifique après avoir quitté l’Union européenne en 2020.
Le gouvernement britannique affirme que l’accord ouvrira le commerce dans une région ayant un produit intérieur brut de 15,7 billions de dollars.
Dans le cadre d’une réunion du Comité du partenariat transpacifique global et progressiste qui tenue aujourd’hui dimanche en Nouvelle-Zélande, la signature devra être ratifiée par le gouvernement britannique, y compris à l’étape parlementaire, tandis que d’autres États membres complètent les dernières mesures juridiques, selon la déclaration publiée par le ministère britannique du commerce.
La ministre britannique des Affaires et du Commerce, Kimi Badenoch, a déclaré : « c’est un accord moderne et ambitieux, et notre adhésion à ce bloc intéressant et tourné vers l’avenir est la preuve que les portes du Royaume-Uni sont ouvertes au commerce », indiquant avant la signature à des échanges supplémentaires de milliards de livres sterling.
Lorsque l’accord a été annoncé fin mars pour rejoindre le Partenariat de libre-échange transpacifique, Londres a estimé que la contribution du partenariat à l’économie britannique atteindrait 1,8 milliard de livres sterling, selon l’AFP.
Le Premier ministre de l’époque a expliqué que plus de 99% des exportations britanniques de marchandises vers les États membres du Partenariat de libre-échange transpacifique étaient devenues hors taxes et que le secteur des services bénéficierait des procédures administratives raccourcies de la Convention.