Le secteur de l’immobilier a été le plus perturbé en Europe au deuxième trimestre de cette année, sous l’effet de pressions croissantes sur la liquidité, de normes d’investissement plus clémentes et de la baisse de rentabilité.
Des grandes pressions sur le marché immobilier, dues aux taux d’intérêt élevés, à la hausse du coût du service de la dette, et à la baisse de la demande de bureaux, selon le rapport de l’indice « Weil European Distress ».
Selon le rapport, dans le marché immobilier résidentiel, les taux d’intérêt plus élevés ont également nui à l’abordabilité des logements, ce qui a entraîné une baisse des attentes en matière de prix des logements.
Le commerce de détail et les biens de consommation étaient le deuxième secteur le plus perturbé de la région, la crise du coût de la vie continuant d’affecter la capacité de dépenser.
Dans le même temps, la chute des sociétés européennes de services financiers a atteint son plus haut niveau depuis octobre 2020, puisque les entreprises du Royaume-Uni restent les plus perturbés, alors que le taux d’inflation du pays continue d’augmenter, et son déclin plus lent que prévu à la cible de 2% de la Banque d’Angleterre.
Les entreprises allemandes sont restées les deuxièmes en difficulté, avec des niveaux d’échec actuellement à leur plus haut niveau depuis novembre 2020, et le rapport indique que l’économie allemande se redresse plus faible que prévu, entrant en récession au premier trimestre de 2023.
À l’avenir, les projections indiquent que les processus de restructuration porteront principalement sur les dettes à l’échéance proche plutôt que sur les problèmes de liquidité, car les structures de capital sont trop souples.