Les enquêtes réalisées en mai ont montré que le ralentissement de la demande mondiale a augmenté le déclin de l’activité manufacturière en Europe et aux États-Unis et il reste un défi majeur pour de nombreux grands exportateurs asiatiques.
Les indices du PMI de la zone euro sont passés sous le point de parité, malgré que les usines aient réduire les prix pour la première fois depuis septembre 2020.
En Grande-Bretagne, la production a reculé pour le troisième mois consécutif et les nouvelles commandes ont chuté au rythme le plus rapide en quatre mois.
Et les indices du PMI de la Chine et du Japon ont montré que l’activité des usines avait tendance à croître le mois dernier, contrairement à la Corée du Sud, au Vietnam et à Taïwan
Selon l’enquête de S&P Global, l’indice final de la banque commerciale « Hamburg » pour le PMI du secteur manufacturier de la zone euro a chuté jeudi à 44,8 contre 45,8 en Avril.
« Le déclin des nouvelles commandes d’ici et d’ailleurs indique que la faible production continuera probablement plusieurs mois. » a déclaré Cyrus de la Rubia, l’économiste en chef de la banque commerciale Hamburg.
Cette baisse à grande échelle s’explique par une chute d’activité dans les quatre plus grandes économies de la zone euro, soit l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.
Les données officielles de jeudi montrent que l’inflation s’est établie le mois dernier à 6,1%, soit plus du triple du niveau visé par la Banque centrale européenne.
Les lectures faibles persistantes des données du PMI appuient les attentes des analystes selon lesquelles l’économie entrera en récession cette année.