Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a annulé vendredi « l’augmentation du carburant diesel agricole non utilisé sur les routes » et a annoncé des facilités administratives en réponse à la colère des agriculteurs.
Ainsi, Atal a accepté l’une des principales revendications des manifestants de supprimer l’augmentation des taxes, bien qu’elle soit prévue dans le budget de 2024, sur le diesel agricole non utilisé sur les routes, qui devait être progressivement augmenté jusqu’en 2030.
Comme promis par le Premier ministre, des mesures administratives seront facilitées, annonçant ainsi « dix mesures simplificatrices immédiates ».
Il a souligné en particulier « le nettoyage des canaux d’irrigation » et « les délais de recours contre les projets agricoles ».
En outre, Atal a affirmé que la France « s’oppose à la signature » de l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays d’Amérique latine membres du Mercosur.
Les pays d’Amérique latine négocient depuis des années avec l’Union européenne sur cet accord, qui a piétiné en raison des problèmes environnementaux et qui est particulièrement rejeté par les agriculteurs français en raison de la menace de concurrence avec les produits de ces pays.
Atal called for the proper implementation of French laws aimed at protecting farmers’ income in the context of negotiations with manufacturers and major stores. He said that the government will impose « strict penalties » on three companies that do not respect these laws, and promised to strengthen supervision.
Le Premier ministre a également annoncé des mesures visant à fournir rapidement une aide d’urgence, en particulier en ce qui concerne l’épidémie hémorragique affectant le bétail et l’augmentation des compensations pour les agriculteurs.
L’annonce de ces mesures intervient alors que les agriculteurs exercent une pression accrue sur le gouvernement, en bloquant certains axes menant en particulier à Paris, et certaines autoroutes restent encore fermées.
Malgré les concessions du gouvernement, les syndicats des agriculteurs français ont annoncé vendredi soir qu’ils avaient décidé de poursuivre la mobilisation lors du huitième jour de protestations et de mettre en place des barrages routiers, considérant que les mesures annoncées par le gouvernement étaient insuffisantes.
Le président de l’Union nationale des syndicats agricoles, Arno Rousseau, représentant la majorité des agriculteurs et allié des jeunes agriculteurs, a déclaré : « Ce qui a été dit ce soir ne calme pas la colère, il faut aller encore plus loin », estimant que les déclarations du Premier ministre français, Gabriel Attal, n’ont pas répondu à toutes les attentes.