Selon des données de l’Agence européenne des statistiques (Eurostat), les importations d’énergie de l’Union européenne ont poursuivi leur tendance à la baisse au deuxième trimestre avec la réduction des membres du conglomérat de leur dépendance à l’égard des approvisionnements russes.
Après une forte augmentation entre 2021 et 2022, les importations du conglomérat ont chuté sur une base annuelle de 39,4% en valeur et de 11,3% en volume au deuxième trimestre en 2023.
Selon les données d’Eurostat, la Russie, premier fournisseur d’huiles de pétrole de l’Union européenne avec une part de marché de 15,9% au deuxième trimestre 2022, a vu cette part chuter à seulement 2,7% au deuxième trimestre de cette année, la plaçant à la douzième place parmi les plus grands fournisseurs.
« Les importations de gaz naturel de l’UE ont chuté de manière significative (17% en volume) au deuxième trimestre de 2023, par rapport à la même période en 2022, et cette baisse peut avoir eu lieu en raison du plan de réduction du conglomérat avec l’engagement des pays de l’UE à réduire leur consommation de gaz », a souligné Eurostat.
Eurostat a déclaré que la part de la Russie du gaz naturel sous sa forme gazière a chuté de 14,5 points de pourcentage d’une année sur l’autre à 13,8% des importations totales du conglomérat au deuxième trimestre, et la part de l’Algérie a augmenté de 9,3% et de la Norvège de 6,2%, faisant de la Norvège le premier fournisseur de l’Union européenne.
Au cours de la même période, les États-Unis sont restés le principal fournisseur de GNL de l’Union européenne avec une part de 46,4% des importations totales du bloc, suivis par la Russie avec 12,4% et le Qatar avec 10,9%.