Les prix des futurs contrats de gaz naturel en Europe ont continué de baisser pour la deuxième session avec le déclin de préoccupations concernant la production de carburant en provenance d’Israël et les prévisions météorologiques qui indiquent un temps modéré au cours de la semaine prochaine.
Il est prévu que certaines parties de l’Europe connaissent un temps orageux et des températures plus élevées que les taux saisonniers, ce qui exercera une pression supplémentaire sur les prix, et les parcs éoliens ont représenté plus de 50% du mix énergétique du Royaume-Uni lundi matin, avec des avertissements météorologiques en Irlande et en Grande-Bretagne dans le contexte de l’expansion de la tempête Debi dans la région.
Malgré que le continent soit relativement stable à l’approche de l’hiver, il reste vulnérable aux perturbations de l’approvisionnement et aux perspectives de demande incertaines, l’Europe s’efforce toujours d’assurer sa sécurité énergétique après que la Russie a réduit ses flux de gaz par gazoduc l’an dernier, ce qui a fait grimper les prix à des niveaux records.
Bien que l’utilisation du gaz dans le secteur industriel ait continué de s’affaiblir depuis le début de 2023, il y a eu quelques augmentations de la consommation sectorielle par rapport à l’année précédente, c’est une tendance qui pourra s’accélérer au quatrième trimestre, selon les analystes de Goldman Sachs.
Les analystes ont déclaré qu’en cas de perturbation de l’offre, les prix du gaz pourraient atteindre des niveaux qui stimulent le passage au mazout ou aux distillats, ce qui pourra se produire si les prix variaient de 60 à 90 euros de MW/h.
Le prix des futurs contrats de gaz aux Pays-Bas pour le mois le plus a chuté de 1,8% à 45,81€ de MW/h et le contrat équivalent au Royaume-Uni a reculé de 1,7%.