Les vagues de chaleur dans de nombreux pays du monde pourront conduire à une augmentation significative de la demande de sources d’énergie traditionnelles, ce qui explique en grande partie la hausse continue des prix du pétrole et du gaz.
Selon un rapport publié par le site d’information sur le pétrole et l’énergie « Oil Price », les vagues de chaleur de cet été peut conduire à une augmentation de l’utilisation des combustibles fossiles, Comme de nombreux pays dans le monde continuent à compter sur le pétrole, le gaz et le charbon pour répondre à la demande croissante d’énergie, au moment où de nombreux gouvernements s’efforcent d’accroître leur capacité de production d’énergie renouvelable, qui est une alternative aux combustibles classiques.
Le rapport a indiqué les processus de « transformation verte » sont très lents, lorsque de nombreux projets prenant plusieurs années, voire des décennies, à mener à bien.
« Même si les pays réussissent à passer progressivement à un environnement vert, beaucoup continuent d’utiliser les combustibles fossiles en période de très forte demande. » a-t-il ajouté
Plusieurs régions d’Europe connaissent déjà des températures plus élevées que la normale en été, avec des conditions météorologiques plus dures attendues au cours des prochains mois avec des craintes de sécheresse, des impacts négatifs sur l’environnement et des pénuries d’énergie, si la vague de chaleur dure longtemps.
Les températures en Grande-Bretagne ont grimpé cette semaine à plus de 30 degrés Celsius pour la première fois en 2023, ce qui a fait bondir la demande d’énergie des consommateurs, ce qui forçant l’entreprise d’électricité et du gaz « National Grid » à recourir au charbon pour répondre à la demande après 46 jours sans utiliser de charbon.
Malgré que la Grande-Bretagne développe sa capacité d’énergie renouvelable au cours des dernières années, l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique représentant 40% de l’électricité du pays en 2022, en hausse de 5% par rapport à 2021, mais un bon nombre de ces sources d’énergie verte demeurent moins fiables que les combustibles classiques.