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L’Europe conjugue ses efforts dans le secteur de l’IA pour concurrencer les États-Unis et la Chine

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Je pense que rien dans notre avenir prévisible ne peut changer nos vies plus que l’IA ne le fera, l’IA apportera de nouvelles connaissances et de nouvelles opportunités pour la croissance économique, fera de nouveaux progrès dans les capacités humaines, et créera une occasion de résoudre des problèmes mondiaux que nous estimions autrefois insurmontables.

Dans ce contexte, l’Europe s’efforce de plus en plus d’utiliser l’intelligence artificielle pour être plus compétitive face aux États-Unis et à la Chine.

Mais les ministres de l’économie des trois plus grandes économies de l’Union européenne (Allemagne-France-Italie) ont mis en garde contre la réglementation excessive de l’intelligence artificielle au sein de l’Union européenne, et le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, a déclaré : « la coordination stratégique est vitale à la lumière de la concurrence internationale. »

Les ministres ont constamment souligné que l’Europe peut maintenir sa position internationale en matière d’intelligence artificielle, et Habeck a souligné que  » nous n’avons pas à nous cacher, nous avons de meilleures entreprises que les géants de la technologie aux États-Unis dans de nombreux domaines », il a également appelé à des décisions plus rapides au niveau européen.

La Grande-Bretagne s’est également engagée à verser 38 millions de livres sterling (46 millions de dollars) pour financer des projets d’IA dans le monde entier, en commençant par l’Afrique.

Mercredi, des dirigeants politiques, des responsables de géants de la technologie et des experts en IA se réunissent au Royaume-Uni lors du lancement du premier sommet mondial sur les risques de l’évolution rapide de cette technologie.

La révolution technologique actuelle suscite de nombreux espoirs et aspirations, mais elle est également entourée de préoccupations majeures qui seront au cœur de cette réunion au « Bletchley Park Manor », un centre hautement symbolique utilisé pour déchiffrer la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne centrale.

Le premier jour, les participants discuteront des risques potentiels des programmes d’IA sophistiqués, tels que « Chat GPT ».

Le gouvernement britannique espère atteindre au moins la première annonce internationale sur la nature des risques liés à l’IA, et propose également la création d’un groupe d’experts dans ce domaine.

L’IA générative, capable de produire du texte, des sons ou des images à simple demande en quelques secondes, a fait des progrès impressionnants ces dernières années et de nouvelles générations de ces modèles devrront émerger dans les mois à venir.

Dans un rapport publié jeudi, le gouvernement britannique a averti que cette technologie, qui suscite de grands espoirs pour la médecine ou l’éducation, pourra également poser une menace existentielle en déstabilisant les sociétés en mettant à disposition des armes ou en échappant au contrôle humain.

« Ce sommet nous donne l’occasion de nous assurer que nous avons les bonnes personnes avec la bonne expertise, qui se réunissent autour de la table pour discuter de la façon d’atténuer ces risques à l’avenir. » a déclaré la ministre britannique de la Technologie « Michelle Donelan »

L’Union européenne et les États-Unis ont choisi la voie de la réglementation dans ce domaine à l’échelle internationale.

Le défi consiste à être en mesure d’identifier des garanties sans entraver l’innovation pour les laboratoires d’intelligence artificielle et les géants de la technologie.

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