Afin de garantir l’approvisionnement de l’Europe en matières premières importantes, les États membres de l’UE se réjouissent à l’idée d’étendre la transformation nationale de ces matières.
Les États membres ont convenu qu’à l’avenir, la moitié de la consommation annuelle de matières premières d’importance stratégique doit être traitée au sein du bloc.
Un autre 20% doit provenir du recyclage au sein du bloc, et d’une autre part, les bases d’approvisionnement en matières premières de l’Union européenne visent à accélérer la transition vers une économie neutre en dioxyde de carbone.
Un autre but est de veiller à ce que l’UE ne dépende pas des importations en provenance d’États individuels, tels que les principales matières premières de la Chine et certaines matières premières, comme le lithium, sont nécessaires de toute urgence pour produire des technologies prometteuses, comme les batteries, ainsi que des centrales éoliennes et solaires.
La Commission européenne a présenté une proposition de réglementation des matières premières importantes à la mi-Mars.
En plus des quotas de transformation et de recyclage plus élevés que ceux proposés par la Commission, qui seront atteints d’ici 2030, les États de l’UE ont également accepté d’inclure l’aluminium dans la liste des matières premières stratégiques et importantes de la Commission.
Le vice-président de la Commission européenne, Maroš Šefčovič, avait indiqué que Kiev avait 21 des 30 articles requis pour l’Union européenne, ce qui signifiait que la Russie pourrait être remplacée par l’approvisionnement en matières premières importantes.
Šefčovič a souligné que l’hydrogène peut être un atout stratégique très important pour la sécurité énergétique de l’UE.