L’inflation dans la zone euro ralentit plus que prévue, s’aprrochant de la cible de 2% alors que les investisseurs renforcent ses paris que la BCE réduira les taux d’intérêt plus tôt que ne l’indiquent les responsables.
Les prix à la consommation ont augmenté de 2,4% en novembre sur une base annuelle et les pressions sur les prix ont continué de chuter dans presque toutes les catégories, restant à leur niveau le plus bas depuis deux ans.
L’inflation principal qui exclut les ingrédients volatils tels que le carburant et la nouriture, a reculé pour le quatrième mois à 3,6% et le taux d’inflation a baissé plus que les analystes prévoyaient dans l’ensemble de la zone euro après la relévation de la BCE des taux d’intérêt d’un rythme inattendu, malgré cela, le PIB diminue, puisqu’il s’est contracté de 0,1% au troisième trimestre, ce qui laisse la zone au bord de la récession.
Des données ont montré l’émergence de ces deux tendances en France, incitant les marchés monétaires à miser sur la soumission d’une date par la Banque centrale européenne pour réduire les coûts d’emprunt, ils s’attendent maintenant d’une manière décisive à une baisse d’un quart point de pourcentage d’ici l’Avril prochain.
Le président de la banque centrale grecque « Yannis Stournaras » a déclaré cette semaine qu’il ne s’attend pas d’une baisse des taux d’intérêt avant la moitié de 2024, en revanche, le président de la banque centrale allemande « Joachim Nagel » a déclaré qu’il était trop tôt pour mentionner les réductions.
En effet, l’inflation est susceptible d’augmenter avant de revenir à l’objectif de 2% en raison des influences statistiques et des mesures réduites prises par les gouvernements l’année dernière pour compenser la hausse des prix de l’énergie, et la présidente de la BCE « Christine Lagarde » a averti que l’inflation pourrait s’accélérer légèrement dans les prochains mois.