En février, le taux d’inflation annuel de l’Allemagne a franchi une étape importante, atteignant son plus bas niveau depuis deux ans, à 2,5 %. Il s’agit d’une baisse notable par rapport aux 2,9 % de janvier et aux 3,7 % du mois précédent. Cette baisse est largement attribuée à plusieurs facteurs, notamment à la modération des prix de l’énergie et à la décélération du taux de hausse des prix des produits alimentaires. Ruth Brand, présidente de l’Office fédéral de la statistique, a souligné la baisse significative des coûts des produits énergétiques et le ralentissement de l’inflation des prix alimentaires, qui, pour la première fois depuis plus de deux ans, sont tombés en dessous du taux d’inflation global.
Parallèlement, le Portugal a également connu une légère baisse de son taux d’inflation, qui s’est établi à 2,07 % en février contre 2,3 % en janvier. Ce changement, bien que modeste, reflète les progrès réalisés depuis le pic de la crise du coût de la vie en octobre 2022, lorsque l’inflation a grimpé à 10,1 %. Les prix de l’énergie ont continué à jouer un rôle central dans le paysage inflationniste du Portugal, maintenant un taux de 4,27 % en février.
De même, les Pays-Bas ont connu un ralentissement de l’inflation, tombant à 2,8 % en février contre 3,2 % en janvier. L’office statistique gouvernemental néerlandais CBS a confirmé cette tendance, en soulignant la baisse des coûts liés à l’alimentation, aux loisirs et aux biens et services liés au tourisme. Cependant, les prix du logement, de l’énergie et des transports ont connu une trajectoire ascendante par rapport à l’année précédente.
Ces évolutions suscitent un optimisme prudent dans un contexte d’incertitudes économiques persistantes en Europe. Même si la baisse des taux d’inflation signale une atténuation potentielle des pressions sur le coût de la vie, les décideurs politiques restent vigilants, conscients de la nécessité d’équilibrer la stabilité économique et les perspectives de croissance.