Le Maroc cherche à attirer les investissements dans l’hydrogène vert en allouant 1 million d’hectares de terres publiques à des projets, a annoncé lundi le gouvernement.
La première étape du développement du projet hydrogène comprendra la mise à disposition des investisseurs d’un total de 300 000 hectares de parcelles allant de 10 000 à 30 000 hectares, selon la taille des projets attendus, a indiqué le Maroc.
L’offre dite du Maroc pour stimuler le développement de l’hydrogène vert repose également sur une infrastructure compétitive planifiée, déployée, développée et entretenue selon les meilleurs standards internationaux et les besoins de l’industrie de l’hydrogène vert, ainsi que sur des incitations et des mesures de soutien aux porteurs de projets, a indiqué le pays d’Afrique du Nord.
Le Maroc pourrait « jouer un rôle majeur dans le domaine de la transition énergétique à l’échelle mondiale », selon le gouvernement.
Grâce à un ensoleillement abondant toute l’année, le Maroc est devenu un important producteur d’énergie solaire. Elle cherche également à stimuler l’approvisionnement en énergie propre de l’Europe, compte tenu de sa proximité avec l’UE, qui s’est fixée des objectifs très ambitieux en matière d’énergie propre, de réduction des émissions et de zéro émission nette.
Situé aux portes de l’Europe et ayant l’ambition de produire 52 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030, le Maroc s’impose comme un partenaire énergétique prometteur. Le Maroc abrite également le plus grand projet solaire à concentration au monde, le complexe solaire Noor Ouarzazate, d’une capacité de plus de 500 mégawatts (MW).
Le pays cherche désormais à attirer des investissements dans l’hydrogène vert, produit en divisant l’eau par électrolyse en utilisant une source d’énergie renouvelable.
Alors que l’industrie lourde et les gouvernements placent leurs espoirs dans l’hydrogène pour une décarbonation plus rapide, et que les sociétés de production d’électricité et les majors pétrolières et gazières cherchent à se diversifier dans la production d’hydrogène à faible teneur en carbone, les coûts restent élevés pour la production d’hydrogène vert et freinent le déploiement massif de projets. disent les analystes.
Les prévisionnistes, y compris l’Agence internationale de l’énergie (AIE), fervent partisan de tout ce qui est vert, reconnaissent que les coûts doivent être considérablement réduits si l’on veut que l’hydrogène propre joue un rôle majeur dans la transition énergétique.