La commission chargée de la régulation du secteur pétrolier au Nigeria a annoncé aujourd’hui, lundi, l’établissement d’un objectif de production annuelle de pétrole et de condensats de 2,6 millions de barils par jour d’ici 2026, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux niveaux de 2023, qui étaient d’environ 1,6 million de barils par jour.
Le Nigeria, le plus grand producteur de pétrole en Afrique, souffre d’une baisse de production en raison du vol de pétrole brut et de la destruction des pipelines dans le Delta du Niger, ainsi que d’une diminution des investissements dans ce secteur, ce qui a nui aux revenus gouvernementaux.
Cependant, le gouvernement de la présidente Paula Tenobu affirme que les grandes compagnies pétrolières se sont engagées à investir 13,5 milliards de dollars à court terme après leurs rencontres avec les hauts dirigeants de Total Energies, Shell et Exxon Mobil, selon Reuters.
Dans son plan d’action pour la période 2024-2026, le comité déclare qu’il orientera le développement des actifs pétroliers vers des zones moins exposées aux vols et aux sabotages, et fournira un soutien organisationnel pour des voies alternatives de transport du pétrole brut.
Et elle a ajouté qu’il est prévu que la production de pétrole passe de 1,8 million de barils par jour cette année à 2,6 millions de barils par jour en 2026.
Deux des trois institutions consultatives mandatées par l’OPEP+ pour vérifier la production du Nigeria en novembre ont déclaré qu’il est peu probable que le pays atteigne son objectif de production pour cette année.