UBS s’apprête à publier jeudi les résultats du deuxième trimestre, ce sont les premiers résultats attendus sur la performance de la plus grande banque de Suisse, après l’acquisition du Credit Suisse rival dans un accord énorme qui a secoué le secteur bancaire suisse plus tôt cette année.
Une attention particulière sera accordée aux plans de licenciements et au sort de la section suisse du Credit Suisse, qui a fait l’objet de nombreuses spéculations ces derniers mois.
Les autorités suisses ont poussé UBS dans une acquisition de 3,25 milliards de dollars le 19 mars pour empêcher ses plus proches rivaux de s’effondrer, craignant des conséquences catastrophiques pour le système financier mondial.
Mais depuis que la fusion compliquée a été achevée en juin, UBS a révélé peu de choses sur ses plans, tandis que les questions abondent sur les implications de l’accord.
UBS a noté que les résultats incluraient des gains comptables exceptionnels d’environ 35 milliards de dollars en raison de la différence entre le prix d’achat et l’actif net comptabilisé du Credit Suisse et a déclaré qu’ils incluraient également les résultats intégrés du Credit Suisse pour moins d’un mois, et cela fait difficile d’estimer les profits.
Le journal hebdomadaire « Sonntagszeitung » a cité des sources familières avec la banque comme disant que la banque a subi une perte de 3,5 milliards de francs suisses (4 milliards de dollars) au deuxième trimestre.
Les analystes chez zürcher kantonalbank prévoient que م’attention portée aux résultats des opérations propres d’UBS sea en deuxième position, notant en un recherche que la plus grande attention sera accordée aux détails d’intégration entre les deux banques.
Epic Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank, s’accorde à dire à l’AFP : « Nous surveillerons de près les revenus après la fusion, les plans d’intégration supplémentaires, les suppressions d’emplois et ce que la banque fera de son unité bancaire suisse. »
La banque a annoncé ce mois-ci qu’elle n’exigerait pas de milliards offerts par le gouvernement suisse et la banque centrale pour procéder à l’acquisition du Credit Suisse.
La Commission suisse de la concurrence a déclaré à l’AFP qu’elle envisageait toujours la fusion et qu’elle prévoyait de rendre son avis à la fin septembre.