Le président du Conseil européen, Charles Michel, est arrivé vendredi au Kirghizistan pour tenir le deuxième sommet entre l’Union européenne et l’Asie centrale, la région où les grandes puissances sont en concurrence dans le contexte de l’affaiblissement de la Russie.
La participation des présidents du Kazakhstan, du Kirghizistan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et d’une délégation du Turkménistan est attendue à ce sommet.
La crise ukrainienne a poussé vers une nouvelle réalité pour les relations entre l’Asie centrale et l’Union européenne, et a également permis aux dirigeants d’Asie centrale de diversifier leurs partenariats, et de même avec l’Iran et la Turquie.
L’UE est le premier partenaire d’investissement de l’Asie centrale avec 42% de sa valeur totale, en avance sur les États-Unis (14,2%), la Russie (6%) et la Chine (3,7%).
Ces dernières semaines, l’UE a brandi la menace d’une deuxième sanction contre d’autres pays accusés d’aider la Russie à contourner les sanctions occidentales, y compris les républiques d’Asie centrale, mais Bruxelles tente d’atténuer les effets des mesures contre la Russie parce que malgré le désir déclaré des Etats de la région d’adopter une politique étrangère multidimensionnelle, ils restent étroitement associés à la Russie, ce qui représente la puissance régionale historique à travers des alliances militaires et économiques plus fortes et des liens culturels.