Une année économique déroutante pour l’Europe en 2024, fluctuant entre les aspects positifs de la lutte contre l’inflation, la croissance des salaires pour la première fois depuis 2021, une légère recéssion, et les attentes varient entre négatives et positives, ce qui rend 2024 une année déroutante n’offre pas une victoire décisive dans la lutte contre l’inflation et n’entrave pas les opportunités de croissance économique plus loin qu’après la guerre russo-ukrainienne en Europe de l’Est.
Un grand nombre d’économistes prévoient une récession modérée de trois trimestres, qui se prolongera à la fin de 2023 et au début de 2024, avec une croissance économique légèrement faible au troisième trimestre de cette année de -0,1%, de -0,3% au quatrième trimestre de cette année et de -0,1% au premier trimestre de l’année prochaine, et il est prévu qu’elle connaîtra une croissance progressive, estimée à 0,3% sur une base trimestrielle à partir de 2025.
Pour la première fois depuis 2021, il est prévu que la zone euro connaîtra une croissance positive des salaires réels, s’attendant à ce que la croissance atteindra 2,4% sue une base annuelle au deuxième trimestre de2024.
On s’attend à ce que l’inflation dans la zone euro atteindra 2,6% d’ici janvier, puis elle tombe brièvement à moins de 2% en juillet et août prochains, atteignant progressivement l’objectif d’inflation de la Banque centrale européenne de 2% en septembre 2025.
En outre, les paris ont commencé à augmenter sur la question de savoir si la BCE commencera à réduire les taux d’intérêt l’année prochaine après avoir augmenté à leur rythme le plus élevé en juillet 2022, lorsqu’elle devrait les réduire de 25 points de base à chaque réunion à partir de juin 2024.
Dans un autre contexte, il est prévu que l’économie britannique deviendra la plus performante des grandes économies européennes au cours des 15 prochaines années, réduisant l’écart avec l’Allemagne et augmentant les progrès sur la France.
le Centre de recherches économiques et des affaires a prédit que la croissance du PIB du Royaume-Uni se stabiliserait entre 1,6% et 1,8% jusqu’en 2038, ce qui lui permettrait de conserver sa position de sixième économie mondiale.
Le rapport, publié mardi, prévoit que le Royaume-Uni se débarrassera des difficultés économiques du Brexit qui durent depuis des années et d’une série de chocs, y compris la pandémie et la hausse de l’inflation.
Cependant, revenir à l’objectif de 2% de la Banque d’Angleterre pour réduire l’inflation prendra encore plus de temps qu’il n’en a fallu pour atteindre son sommet.
Selon les notations économiques mondiales à long terme publiées par le Centre de recherches économiques et des affaires, il est prévu que le Royaume-Uni croîtra plus rapidement que toutes les quatre grandes économies de la zone euro ( France, Allemagne, Italie et Espagne ) mais pas aussi vite que les États-Unis.